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UE - ISRAËL : LA HAUTE REPRÉSENTANTE DE L'UE NE PEUT PLUS CAUTIONNER L'INACTION DU CONSEIL

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    giraudjeanbaptiste0
  • 13 août
  • 2 min de lecture
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Le Gouvernement israélien - avec le soutien de l’opinion publique et de l’armée - a finalement officialisé le but ultime des opérations guerrières menées à Gaza et en Cisjordanie: l’annexion pure et simple de ces territoires et la déportation de leurs populations.


Alors que l’appareil diplomatique européen - sous la direction hésitante et impuissante de la Haute Représentante - demeure toujours incapable de dénoncer clairement cette violation caractérisée du droit international et humanitaire par un État qui lui est étroitement « associé », un « collectif de diplomates » propose une série exhaustives de mesures dont l’UE pourrait utilement s’inspirer : 



  • l’arrêt immédiat de la guerre, avec libération des otages ;

  • l’arrêt de la colonisation (et de toute importation provenant des colonies) ;

  • la distribution urgente de l’aide humanitaire par l’UNRWA [l’agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens] ;

  • la suspension de l’accord d’association UE-Israël tant que cet Etat ne respecte pas l’article 2 sur le respect des droits humains ;

  • la suspension de toute fourniture de matériels de guerre à Israël ;

  • l’exigence d’un accès de la presse internationale à Gaza ;

  • un soutien sans réserve à la Cour pénale internationale ;

  • l’interdiction de notre territoire à M. Nétanyahou et aux responsables civils et militaires qui soutiennent les exactions, prônent le nettoyage ethnique et lancent des campagnes hostiles à notre pays ;

  • l’accueil en France des victimes de Gaza les plus durement touchées ;

  • la poursuite des ressortissants français ayant commis des exactions à Gaza et en Cisjordanie ;

  • l’abandon des poursuites contre les critiques de la politique israélienne, loin de toute apologie du terrorisme ou de l’antisémitisme.


Seule une application de ces mesures inspirées des principes mêmes du droit international, de la Charte des Nations unies, des conventions de Genève et du statut de Rome, peut redonner à la France (et à l’UE) sa voix et son rôle au Moyen-Orient et sur la scène internationale.



Il est devenu évident que l’absence de réaction appropriée de l’Europe face à une telle situation équivaut à une forme de complicité tacite nuisant gravement au crédit politique international de l’Union.


Dans ces circonstances, la seule réaction appropriée pour sauver au moins l’honneur des Institutions de l’UE serait que la Haute Représentante mette en jeu sa fonction de Présidente du Conseil.


Ce désaveu formel à forte résonance médiatique - sans doute bien accueilli par une majorité de l’opinion - pourrait aussi débloquer l’appareil diplomatique européen et les chancelleries nationales encore hésitantes. 


Accessoirement, une telle décision serait également susceptible de rehausser le statut et l’autorité de la fonction de Haut Représentant de l’UE ainsi que du Service Européen pour l'Action Extérieure.



Voir aussi : 



Jean-Guy Giraud

13 - 08 - 2025

 
 
 

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