"EMPEREURS ROMAINS : QUAND LE POUVOIR LEUR PORTE À LA TÊTE"
- giraudjeanbaptiste0
- 21 juil.
- 2 min de lecture

L’actualité - et la période estivale - aidant, certains évènements et personnages contemporains se prêtent assez naturellement à des références ou comparaisons historiques qui, pour caricaturales qu’elles puissent paraitre, n’en sont pas moins … troublantes.
Sans révéler l’identité du personnage bien vivant concerné - en fait aisément identifiable - nous reprenons ci-dessous des extraits (arbitrairement sélectionnés) d’une rubrique de la revue « Histoire » du groupe du journal Le Monde (1) faisant les portraits de trois des empereurs romains les plus « capricieux, sadiques, dévoyés et pervers » : Tibère, Caligula et Néron.
Sans commentaires.
Empereurs romains : quand le pouvoir leur monte à la tête
Corrompus, plus que fous
Le fait de régner sur le monde était la preuve de leur supériorité
Une fois empereur, il incarna le symbole de la fin de la République
Pour détruire efficacement une réputation, on avait recours aux attaques à caractère sexuel
Le retranchement à Capri est symptomatique d’un sentiment d’imposture et d’une forme de paranoïa
L’archétype de l’enfant-roi devenu adulte tyran
Un sentiment de toute-puissance se développa très vite en lui, réduisant comme peau de chagrin sa capacité à l’empathie, conséquence funeste d’un égo hypertrophié
Il n’acceptait plus les conseils
Caligula avait certainement une vision du pouvoir influencée par l’Égypte pharaonique
Il s’imaginait en monarque absolu, en égal des dieux
On pensait alors que ses excès, qui confinaient à la folie, provoqueraient le courroux des divinités protectrices de Rome
Caligula montra son mépris aux sénateurs et au peuple
Il inventait de cruels raffinements dans le seul but de faire la démonstration de sa pleine puissance
Humilier et terroriser devinrent pour lui des joies incommensurables
Sa volonté de blesser et de soumettre s’exerçait aussi sur le peuple
« Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent ! »
Égo démesuré par la certitude d’être un individu supérieur
Aux yeux des Romains, qui l'applaudissaient par peur, il avilissait autant sa personne que son titre
Décidé à embellir le monde, Néron entreprit une politique de grands travaux qui vida les caisses de l’État
Il n’avait que trop conscience de la précarité du pouvoir et mena donc une politique de sécurité par le vide
Aux yeux des Romains, Néron incarnait l’hybris, cette démesure coupable qui offensait les dieux.
Finalement déclaré ennemi public, il se suicida en 68
Plus que fous, ils furent surtout corrompus par le pouvoir, tels des monstres engendrés par les paradoxes d’un univers familial qui les isola"
JGGiraud
19/07/2025
_______________________________




Commentaires