
“La faillite de Thomas Cook est une leçon pour l’après-Brexit”
(les Echos : https://www.lesechos.fr/idees-debats/crible/thomas-cook-le-cookexit-avant-le-brexit-1133674)
“A dress-rehearsal for the horrors of a no-deal brexit”
La faillite retentissante du voyagiste britannique Thomas Cook - au moment même où se joue le sort du Brexit - peut donner aux citoyens britanniques une image concrète - en grandeur réelle - des conséquences d’un éventuel “NO DEAL”. En effet, la brutale interruption des activités de cette entreprise va nécessiter le rapatriement de quelques 600.000 voyageurs - dont une majorité de britanniques - dans des conditions incertaines. Près de 9.000 emplois sont directement menacés ainsi que la fermeture de 500 agences sur le territoire britannique. Une flotte de près de 100 avions est paralysée et de nombreux tours opérateurs en difficulté au RU et dans le monde. Etc, etc … Or la faillite de Thomas Cook - certes déjà très fragilisé depuis plusieurs années - serait partiellement liée à la perspective d’un éventuel HARD BREXIT : les banques auraient refusé de renflouer une nouvelle fois la compagnie en raison des incertitudes sur l’issue de la négociation et une partie de la clientèle britannique aurait renoncé aux voyages pour le même motif. Dans une certaine mesure, l’opinion pourrait donc voir dans ce “COOKEXIT” une préfiguration concrète des conséquences immédiates éventuelles d’une brutale sortie du RU de l’UE. Plus que de multiples et savantes analyses statistiques prévisionnelles, ce “fait divers” en temps réelpourrait donc faire pencher la balance de l’opinion en faveur d’un DEAL (voire même d’une annulation du Brexit) - si toutefois l’occasion lui était donnée de s’exprimer lors de nouvelles élections ou d’un nouveau referendum. JGG 05/10/19
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