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BREXIT : VERS UN DEUXIÈME REFERENDUM



L’impatience française inopportune

Le Président Macron aurait, à plusieurs reprises, fait état de son souhait de voir le Royaume Uni quitter l’Union le plus tôt possible. Les raisons de cette impatience n’apparaissent pas clairement car les deux motifs allégués ne semblent pas justifiés :

  • la question du Brexit bloquerait les travaux du Conseil européen et empêcherait l’UE de traiter de questions urgentes : toutes les informations disponibles montrent cependant que les Institutions gèrent les affaires courantes sans difficultés particulières et que, sur les dossiers importants, les négociations se poursuivent normalement. Si blocages il devait y avoir, il faudrait plutôt se tourner vers d’autres États membres dont la "coopération loyale” s’avère de plus en plus déficiente,

  • le Brexit serait une source de discorde au sein de l'UE : tout au contraire, les 27 ont maintenu un front remarquablement uni dans la négociation … jusqu’à ce que la France se désolidarise de ses partenaires.

  • l’éventuelle participation du RU aux élections européennes affaiblirait l’alliance des partis pro-européens au sein du PE : cette crainte est crédible mais le “bloc eurosceptique” annoncé sera très majoritairement composé d’élus d'extrême droite et/ou populistes, issus notamment du scrutin français.

Au total, comme souvent indiqué ici, la question du Brexit doit être traitée dans sa perspective globale et historique,indépendamment des péripéties liées à la politique intérieure britannique (en fait anglaise). Quelques mois de retard pour parvenir à une solution finale ne pèsent guère en regard des enjeux de long terme. (1)

Vers un deuxième referendum

C’est pourquoi il apparait souhaitable que la décision finale du RU soit mûrement réfléchie et fasse l’objet d’un vote populaire de consentement - cad d’un deuxième referendum.(2)

Les modalités et justifications de ce referendum peuvent être exprimées ainsi :

"On October 31st at the latest, we shall know whether the British Parliament has - or not - “ratified” an eventual and final agreement.

This is when a referendum might/should be organized to confirm this outcome.

The alternative questions put to the public would be very simple :

If a deal has been struck

- are you in favor of Britain exiting the EU under the deal ?

or

- are you in favor of Britain remaining in the EU ?

If no deal has been struck

- are you in favor of Britain exiting the EU without any deal ?

or

- are you in favor of Britain remaining in the EU ?

In principle, this procedure is obviously the most democratic one.

All other considerations should be treated as secondary :

- procedural problems should not prevent it to take place,

- neither should eventual/ temporary domestic political disturbances - which in any case will happen due to UK constitutionnal destabilisation revealed (and not caused) by the Brexit debate.

When all is said and done, and considering the double stage procedure of a withdrawal, it appears logical and indeed necessary to decide consecutively and with the same democratic instrument :

1. first, on the principle of withdrawal,

2. second, on the nature of the withdrawal agreement.

NB as to the issue of UK participation in EP elections, it could/should have been avoided if the Brexit issue had been solved, as anticipated, before May 23rd or in a matter of days/weeks after May 23rd. In case of a potential delay of several months (ie. until October 31st), this participation cannot be eluded.”

Jean-Guy Giraud 27 - 04 - 2019


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