À l’initiative du Maire de Londres - anti-brexiteer notoire - un “morphisme” (bien reconnaissable) du drapeau européen a constitué la toile de fond du feu d’artifice londonien du nouvel an.
Cette “provocation” se justifie en fait parfaitement dans la mesure où les londoniens se sont massivement prononcés contre le Brexit lors du referendum de 2016 - et sont sans doute majoritairement favorables à un nouveau “vote populaire” sur la question.
De plus, Londres est une ville très cosmopolite où vivent de nombreux européens - notamment français - auxquels le Maire a voulu adresser ainsi un salut amical.
Rien de tel évidemment lors du feu d’artifice parisien où toute manifestation publique pro-européenne - fusse le temps d’une fusée - aurait probablement été considérée comme un geste politique inadmissible et déclenché une polémique supplémentaire … en dépit, là aussi, de la présence de nombreux européens dans la foule.
Il faut donc s’attendre, pour la semaine européenne du 9 mai 2019, a un profil particulièrement bas de la part des autorités publiques. Et l’on ne verra sans doute pas à cette occasion - comme certaines années précédentes - la Tour Eiffel se parer des couleurs symbolisant l’amitié entre les peuples européens.
Les paris sont ouverts.
Jean-Guy Giraud 02- 01 - 2018