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APRÈS LES GILETS JAUNES, LES GILETS BLEUS ?



La crise sociale que traverse en ce moment la France porte principalement sur la faiblesse et la stagnation du niveau de vie d’une grande partie de la population.

Elle vise également l’inégale répartition des revenus et des patrimoines symbolisée par la croissante concentration des richesses au profit d’une petite minorité de personnes.

Souvent, cette vague de contestation accuse l’ “Europe” d’être sinon la cause du moins la complice de ces phénomènes.

L’ “Europe” serait en fait surtout celle des élites et des patrons et elle ne ferait rien pour améliorer le sort de la plus grande partie de la population.

Cette accusation est grave et pourrait lourdement influer sur le résultat des élections européennes de Mai 2019 soit en décourageant la participation soit en incitant au vote en faveur des partis d’extrême gauche ou droite (1).

Il est donc nécessaire de tenter de clarifier cette question en montrant notamment que, dans la limite des compétences qui lui ont été attribuées par les États, l’UE joue malgré tout un rôle actif en faveur de l’ensemble des citoyens.

Et que, en toute hypothèse, elle n’a aucune responsabilité directe dans l’accroissement des inégalités.

C’est ce qu’essaye notamment de démontrer l’économiste suisse Charle Wyplosz - et ce à quoi s’engagent certains mouvements comme celui des “Gilets bleus” (voir les 2 articles référencés ci-dessus).

Dans deux précédentes notes de Décembre 2016 et 2017 (voir ici et ici), nous essayions déjà d’avertir du danger du syndrome de l’”Europe des patrons” et des mouvements populistes qu’il causait.

Ce danger étant à présent confirmé, la parole est à la défense.

Jean-Guy Giraud 15 - 12 - 2018

(1) il est en particulier probable que le parti du Front national - crédité de 21% des voix dans les sondages - centrera sa campagne sur une violante critique du rôle de l’UE dans la crise sociale actuelle.


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